Un dimanche sur les pistes
Stuttgarter Weihnachtsmarkt
Le week end dernier, petit tour au marché de Noël de Stuttgart. Quelques photos...
Malheureusement, certains clichés pris par
Sandra pourront laisser à penser que j’ai abusé du Glühwein (vin chaud)...
...voire même tout rendu après !
En tous cas d’autres ne se sont pas laissés distraire
Fin de la ballade par le traditionnel tour en
petit train de la Schlossplatz
c'est juste l’histoire du lama que je n'ai pas trop saisi, il faudra m'expliquer
Rando avec les boys
Dimanche dernier, le soleil était au RDV alors
nous avons décidé de faire prendre l’air aux sacs à dos et aux „Jungs“ qui en
ont eu pour leur argent: 4 heures et 10 km !!
Destination: les chutes d’eau de Schleier
Première partie: les pâturages des pré-Alpes...
...où on s’est fait des copines
... et après une petite pause-restauration...
...arrivée dans la forêt où cela a commencé à monter
Arrivée au but: les chutes d’eau, un peu déçus
au passage, elles sont bien maigrelettes. Tout ça pour ça...
... et c’est reparti, après une dernière
photo-souvenir
Bref, une super après-midi pleine de découvertes, parfois un peu étranges, il est vrai ! (limite ambiance „Blair Witch“)
Vivement le week end prochain !
Tous en short...de peau
J-2 à Munich
Dans deux jours démarre l'Oktoberfest et déjà ça dérape...
Le chef de la Bavière estime qu'on peut boire et conduire
Patrick Saint-Paul, notre correspondant à Berlin
Crédits photo : ASSOCIATED PRESS
À quelques jours de l'Oktoberfest, Günther Beckstein a déclaré qu'on pouvait prendre le volant après avoir bu deux litres de bière.
Peut-on encore conduire après avoir ingurgité deux litres de bière ? À en croire son patron, Günther Beckstein, cela reste encore possible dans le très traditionaliste Land de Bavière. Candidat à sa propre succession aux élections régionales programmées le 28 septembre, Beckstein s'est attiré une volée de bois vert en affirmant que deux Mass, les chopes de bières de un litre servies à l'Oktoberfest, ne saurait altérer les capacités à prendre le volant.
«Quand on boit à l'Oktoberfest pendant cinq, six ou sept heures prendre le volant est encore possible après deux litres», a-t-il lancé sous une tente dressée pour la campagne électorale bavaroise, où la bière coule abondamment. «Nous n'allons pas mettre à l'index une bonne bière de un litre», a-t-il ajouté en commentant la proposition de la chargée de mission du gouvernement fédéral pour la lutte contre les drogues, Sabine Bätzintg, de rabaisser le taux d'alcool autorisé pour la conduite.
«Il envoie le mauvais signal», s'est emporté le chef de l'un des principaux syndicats de policiers en Bavière, Harald Schneider, sur la radio Bayerischer Rundfunk. «Si je bois deux litres, comment est-ce que je peux expliquer cela à mes collègues qui feront des contrôles d'alcoolémie la semaine prochaine à la Fête de la bière de Munich ?, a dit Schneider. Ils vont s'entendre répondre que Beckstein leur a dit qu'ils pouvaient boire deux litres !» Sabine Bätzintg a quant à elle sobrement jugé que « M. Beckstein a trop bu».
La bourde du ministre-président a fait d'autant plus de vagues qu'il fut ministre de l'Intérieur bavarois durant quatorze ans. Beckstein a tenté de minimiser ses propos en affirmant que les Mass servies à la Fête de la bière «contiennent plus de mousse que de bière». Avant de devoir finalement reconnaître, mercredi, que la consommation d'alcool est «incompatible avec la conduite». La Fête de la bière, qui se tient chaque automne à Munich depuis 1810, rapporte à la capitale bavaroise environ un milliard d'euros par an. L'an dernier, les 6,2 millions de visiteurs ont établi un nouveau record en engloutissant 6,7 millions de litres de bière.
La «culture d'auberge»
À deux semaines d'élections régionales, qui pourraient mettre à mal le règne de la CSU (l'Union sociale chrétienne, la sœur bavaroise de la CDU de la chancelière, Angela Merkel), le faux pas de Beckstein n'est pas dénué d'arrière-pensées politiciennes. Pour la première fois depuis 1962, la CSU risque de perdre sa majorité absolue au Parlement régional selon les sondages. La protection de la «culture d'auberge» et des traditions est un thème de campagne ultrasensible en Bavière.
La chute de la CSU dans les sondages avait coïncidé avec la décision du gouvernement régional d'interdire la cigarette dans les lieux publics en 2007. De nombreux déçus de la CSU s'étaient alors rassemblés au sein d'une «association de défense de la culture des auberges». Avec 80 000 adhérents, celle-ci est aujourd'hui plus influente que l'Église catholique en Bavière.
On y retourne !
Maintenant que la reprise est bien entamée pour tout le monde et que les esprits se préparent déjà à l‘automne, petit retour en images vers les vacances et la Costa Brava. Haaaa, que c‘était bien....
Le voyage (1300 km en voiture) ou merci à l‘inventeur du DVD portable ☺
La maison n'a pas chanchée...
La plage d’Empuria non
plus
Tout comme celle de Sant Pere Pescador
Au hasard d´une visite
du site greco-romain de Sant Marti d´Empuries...
... découverte, là-bas
au bout...
...de „the“ plage.
Photos en vrac
Perpignan
Un dernier vrac
Vivement l’année
prochaine !
Erster Schultag
Grand jour hier à Munich
et deux premières. Avec, école française oblige, 15 jours d’avance sur les
petits Bavarois, Etienne rentrait en petite section de maternelle et Niklas en
C.P.
Tout s’est très bien passé, pas de larmes...même chez les parents !
Grosse émotion quand même.
Comme dans les écoles allemandes, les enfants recoivent une „Schultüte“ remplie de friandises et petits cadeaux...
C’est quand qu’on commence?
Alllllllleeeez les Fraises !!!!!
Jean qui rit, Jean qui pleure...
Pendant que l'Euro n'est plus qu'un mauvais souvenir pour certains (sniff...), l'ambiance ici monte de jour en jour après la défaite infligée aux Portos et tout le monde se prend a rêver du titre.
Conséquence directe:
les petits drapeaux fleurissent de plus belle sur les voitures.
Ce système ingénieux
(il faut quand même y penser) consiste en un petit support de plastique qui se
coince entre la vitre fermée à fond et le montant de la portière intégrant un
mini mat sur lequel on emmanche son fanion, et le tour est joué !
Illustrations:
Version pour les
Turcs, très remontés depuis qu´ils ont de la moule brillamment remporté
leurs derniers matches.
...les Croates
Ne pas oublier les
binationaux:
Et quand la version fixe ne suffit pas, on y va à
la main !
Petite
explication historique:
La 2e GM étant
passée par là, exhiber un drapeau national en Allemagne constituait un acte tabou
de peur d´être taxé de nationaliste, voire de nazillon. Ceci était de plus en
plus mal ressenti par la nouvelle génération (la nôtre !) qui estimait, à juste
titre il me semble, ne plus avoir à payer le prix des actes commis par ses
grands-parents.
Au cours de la
dernière coupe du monde organisée ici il y a deux ans, le très bon parcours de
la „Nationalmannschaft“, favorisé par les conditions estivales - on se réfère
encore à cette période comme le „Sommermärchen“ ou conte de fée estival - , a
porté une vague d´euphorie dans tout le pays. La venue en Allemagne de
supporteurs du monde entier („die Welt
zu Gast bei Freunden“ - slogan de l´ évènement) et l´ambiance de fête qui en a
decoulé dans les grandes villes où les Brits ne sont pas passés ont
enfin fait entrevoir à beaucoup d´Allemands la fin du tunnel et l´on a alors vu
apparaître les premiers drapeaux... le précédent été créé.
Les Allemands étant
ce qu´ils sont, c´est dire très conséquents, ils ont piaffés pendant deux ans
pour pouvoir les ressortir des placards...un bon mois et demi avant le premier
coup de sifflet :-) Il faut bien
dire que tout le monde n´a pas la chance de voir ses bus ornés de petits
fanions tricolores tous les 14 Juillet...et 11 Novembre...et 8 Mai de chaque année ;-)
Le marché étant devenu très porteur, voilà une nouvelle occasion de prouver leur esprit inventif. Dernière création, la version aimantée pour donner à sa bagnole un faux air de voiture officielle:
Sur ce, vive la République et vive l´Europe !
PS: le plus fort est quand même la façade de notre propre maison...merci le fils du voisin !